La
lente maturation de la politique en ligne
La
maturation croissante, lente et évolutive de la politique
en ligne est le thème principal du rapport “Untuned
Keyboards: Online Campaigners, Citizens, and Portals in the 2002
Elections » de l’Institut de Politique, démocratie
et Internet (IPDI) de la George Washington University et du Pew
Research Center.
Pour
la communauté politique, c’était une bonne
nouvelle de voir que les internautes américains recherchant
de l’information politique ont augmenté de 39% entre
l’été 2000 et la campagne législative
de 2002, de 33 à 46 millions. Mais il reste une marge importante
pour les spécialistes de la communication politique en ligne.
Plus de 70 millions d’internautes n’avaient toujours
pas fréquenté de sites politiques en mars 2003. Et
les 46 millions qui se sont aventurés dans l’espace
politique en ligne en sont souvent sortis frustrés.
Pendant
la campagne législative 2002, 66% des internautes intéressés
par la politique ont envoyé ou reçu des emails liés à la
campagne, et beaucoup ont utilisé l’email à des
fins multiples. Pour être précis, 34% de ceux qui
ont utilisé l’Internet en rapport avec la politique
en 2002 ont utilisé l’email pour envoyer et recevoir
des blagues sur la campagne.
34%
ont reçu des emails de soutien ou de contestation aux campagnes
menés par des candidats, 22% ont envoyé des emails
relatifs à leurs préférences politiques. 24%
se sont inscrits à des e-newsletters.
Le
sondage du Pew Research Center a aussi témoigné du
succès grandissant des internautes pour les sites de groupes
d’intérêt ; 73% des usagers de l’internet à des
fins politiques en 2002 ont fréquenté des sites d’organisations
de groupes d’intérêt. (lobbying)
57%
de ces internautes ont visité des sites fournissant des
informations sur des thèmes tels que l’environnement,
le contrôle des armes, l’avortement ou la sécurité sociale.
49% ont cherché à savoir quels candidats étaient
soutenus par les sites d’organisations ou de groupes d’intérêt.
32% sont allés sur des sites non partisans tels que celui
de la « League of Women Voters. »
Les
primaires 2003 et le "déclic" Howard Dean
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