Le développement de l'Internet en France
Un outil de communication non identifié
Le nouveau média tisse sa toile
De nouvelles perspectives politiques
Les politiques mises en oeuvre pour développer Internet
Une reconnection des désenchantés de la politique
L'Internet entre en campagne dans la présidentielle de 2002
La pré-netcampagne
La net-campagne "officielle" des candidats
Les internautes entrent dans la campagne
L'"autre" netcampagne dans l'entre-deux-tours
Regards sur les Etats-Unis
2000: les débuts de l’Internet dans une présidentielle américaine
Les primaires 2003 et le « déclic » Howard Dean 
2004: l’ancrage de l’Internet dans la vie politique américaine
Contributions extérieures
Textes académiques
Témoignages
Sources
Bibliographie
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La pré-netcampagne présage du rôle à venir de l'Internet dans la campagne des candidats

La présidentielle de 2002 a été particulière à biens des égards, et nous verrons que les évènements politiques ont eu des répercussions sur l’Internet et vice-versa, et cela de manières très diverses. Ainsi, on peut dire qu’il y a eu une net-campagne en trois phases :

  • une pré-net-campagne, avant même que tous les candidats ne se soient présentés où n’ont été validés en tant que tels
  • une net-campagne « officielle » précédent le premier tour, où les candidats ont rivalisé de moyens pour faire parler d’eux sur Internet
  • et une net-campagne « alternative» qui commence dès l’annonce des résultats du premier tour où les citoyens et les associations prennent la main sur la situation.

Longtemps avant l’ouverture des hostilités, même avant la procédure de reconnaissance de candidature à l’élection présidentielle, certains hommes politiques, comme Alain Madelin, se sont lancés dans l’aventure de l’Internet en créant des sites plus ou moins directement destinés à les promouvoir dans les élections de 2002.

Même Jacques Chirac, dont la célèbre formule sur le mulot restera dans les annales, a clairement montré la voie qu’allait prendre cette élection en créant un site de mobilisation anticipée que l’on pourrait qualifier de site de pré-netcampagne : 2002pourlafrance.net.

Les avantages de commencer tôt sont évidents : les équipes de net-campagne ont le temps de bien s’organiser, le contenu des sites d’être élaboré, le référencement du site par les médias et les moteurs de recherche est assuré et les contacts et abonnés à la newsletter ont le temps d’être récoltés.

Une net-campagne réussie, en terme d’appréciation du site par les médias, de fréquentation de celui-ci par les internautes et de présence du candidat sur Internet, dépend de la prévenance du candidat en matière de stratégie de net-campagne.

En dehors de ces considérations générales sur l’implication plus ou moins grande des futurs candidats dans ce nouveau moyen de communication qu’est l’Internet. Deux phénomènes précédents l’ouverture de la campagne ont laissé entrevoir l’importance que prendrait l’Internet par la suite.

Dans l’ordre chronologique, c’est d’abord le rôle de l’Internet dans le choix du candidat des Verts, puis la récolte des 500 signatures au travers d’une campagne sur les sites de certains candidats.

 

 

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