Exemple
1: Les villes-internet
Une
des mesures particulièrement originales est l’initiative villes-internet qui
peut être considérée comme une mesure incitative à destination
des collectivités.
Lancée
en 1999, sous le patronage du ministère de la ville, cette
initiative visant à reconnaître les efforts en matière
de NTIC des communes permet à ces dernières d’obtenir
le label ville internet qui récompense et valide
leur action en faveur du développement du réseau.
Un collège d’expert en nouvelles technologies évalue
l’action des communes candidates selon des critères
préalablement établis, correspondant de façon
plus ou moins affirmée aux objectifs du PAGSI (accessibilité d’internet
dans la ville, équipements des écoles, services et
procédures administratives en ligne, etc…) et accorde
aux communes lauréates de un à cinq « arobases » selon
leurs performances (@ :démarrage et développement
limité des applications ; @@ : ville engagée
avec domaine à développer ;@@@ : réalisations
significatives ; @@@@ : ville remarquable dans la majorité des
domaines ; @@@@@ : ville exemplaire dans tous les domaines).
Sur le modèle des « villes fleuries »,
les villes internet peuvent arborer sur les panneaux signalétiques
d’entrée dans la commune leurs arobases.
En
2000, lors de la première édition, à l’occasion
de la fête de l’internet, 90 villes sur les 200 candidates
deviennent villes-internet ; Hérouville-Saint-Clair,
Douvaine et Issy-les-Moulineaux sont les trois seules communes à obtenir
quatre arobases. Au terme de la de quatrième édition
en 2004, il existe aujourd’hui 718 villes-internet.
L’initiative
semble s’inscrire avant tout dans une optique sociale : « avec
des initiatives comme « villes-Internet »,
nous voulons lutter contre la fracture numérique pour tendre
vers une démocratie électronique et faire un internet
citoyen » confie le chef de cabinet de Claude Bartolone,
alors ministre de la ville, aux journalistes du Figaro en novembre
2000. Il n’est ainsi pas étonnant que les villes les
plus récompensées soient petites voire rurales et
que le patronage du ministère de la ville ait été remplacé par
celui du ministère de la cohésion sociale.
Consultez
le site villes-internet.
Exemple
2: les
points d'accès publics.
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